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Compte rendu de la rencontre avec le jury e3a du 25 mars 2013

jeudi 28 mars 2013, par jmpannecoucke

La réunion avec le jury E3A, initialement prévue fin octobre, s’est tenue le 25 mars dans les locaux de l’ENSAM Paris. Comme nous l’avons souligné, cette date est très tardive, puisqu’elle se situe une ou deux semaines avant la fin des cours en Spé et quatre semaines avant les premières épreuves : il est difficile dans ces conditions d’informer efficacement les élèves et les collègues sur les orientations du jury.

La réunion était conduite par M. Claude-Gilles Dussap, nouveau président du concours E3A. Ce dernier nous a fait un bilan rapide des inscriptions : avec 15 000 préinscrits, les effectifs sont stables ; il faut néanmoins noter une augmentation sensible en MP (+ 6%).

Nous avons vivement déploré l’absence de rapport pour certaines langues de l’écrit ; l’oral, quant à lui, ne fait l’objet d’aucune remarque sur le site de E3A. Il est pourtant essentiel que les observations et conseils des examinateurs soient communiqués aux candidats et aux prépara-teurs, et cela en début d’année. Arnaud Jérôme, représentant le jury de langues, nous a assuré que son rapport avait été remis en temps et en heure.

Le sujet du QCM d’anglais, facultatif en 2012 mais obligatoire dès 2013, a été abordé d’emblée. Il semblerait que ce QCM ait une importance variable selon les écoles : seuls les points au-dessus de 10, non-coefficientés, seraient pris en compte à l’ENSAM – les autres écoles pouvant utiliser ce QCM différemment. M. Dussap nous a déclaré ne pouvoir garantir que certaines écoles ne tiendraient pas compte des notes inférieures à 10 : il s’agit d’une banque de notes. Nous avons par ailleurs attiré l’attention du jury sur la médiocre qualité de ce QCM, pourtant décrit comme « très bien fait ». Une question était posée deux fois, sous une forme différente ; certaines ques-tions n’avaient pas de réponse possible. Ce QCM est, semble-t-il, fourni par CCP.

Le statut de la LV2 a fait l’objet d’explications : les langues autres que l’anglais seraient mena-cées en tant que « LV1 exclusives équivalentes à l’anglais », ce qui aurait assurément des consé-quences dans nos classes. Les écoles ne se désintéressent pas pour autant des autres langues, puisque l’apprentissage obligatoire d’une autre langue se généralise en école. Peut-être serait-il bon, pour commencer, d’assurer la pérennité de ces langues au concours et dans nos prépara-tions.

La rencontre avec le jury de langues, représenté par un angliciste, s’est avérée fructueuse : nous avons eu des précisions sur l’épreuve de synthèse (voir note jointe), ce qui nous a permis de constater que l’approche n’était pas tout à fait la même que celle du jury de Centrale (par exemple, les textes peuvent être évoqués sous la forme « document 1 »).

Nous avons aussi pris connaissance du rapport de l’épreuve d’oral d’anglais 2012 – lequel sera mis en ligne sur le site de l’UPLS ; nous n’avons pas eu de rapport pour les autres langues. Il faut noter qu’il n’y aucun changement majeur en LV, le candidat dispose d’un lecteur MP3 qu’il peut manipuler comme il l’entend durant 15 mn (temps total de préparation). Le texte fait environ 3mn, il s’agit d’un article de presse lu. En anglais, le problème des différents accents a été résolu cette année : une seule personne est chargée d’enregister les textes. Les sources ne sont pas communiquées aux candidats, l’introduction est donc très importante. Le candidat peut dévier du texte dans son commentaire ; il n’est pas absolument nécessaire d’annoncer un plan, ce qui relèverait de l’ « hyperstructuration ». Le jury souhaite entendre des candidats qui fassent preuve de spontanéité, et qui sachent communiquer. Il nous a été confirmé que les conditions de passage n’était pas idéales, avec la présence dans la même salle du candi-dat en interrogation et du candidat en préparation (et parfois deux examinateurs dans le même lieu). Il faut dire qu’une configuration semblable est employée dans d’autres concours.
L’épreuve dure 15 mn, mais le temps de parole en continu du candidat n’est pas limité à l’intérieur de ce cadre. Inversement, un candidat qui ne réussit pas à dépasser 5mn (par exemple) est sanctionné. Arnaud Jérôme nous a signalé que l’épreuve PT était en tous points identique à celle de E3A (à part la longueur de l’épreuve : 20mn pour PT).

Cette réunion s’est conclue par une synthèse, au cours de laquelle les participants ont rappelé à quel point il était important d’organiser la réunion de jury dès le début de l’année.

Compte rendu rédigé par Jean-Michel Pannecoucke

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