Connaissez-vous l’UPLS ?
C’est une association loi de 1901, fondée en 1973, qui regroupe actuellement près de 600 professeurs enseignant une langue vivante ou le français (lettres ou philosophie) dans les CPGE scientifiques, y compris biologiques et technologiques. L’Assemblée générale annuelle est l’occasion de vastes échanges d’expériences et d’idées.
Ses raisons d’être ?
Fournir aux professeurs de matières littéraires en CPGE scientifiques les documents et informations utiles voire nécessaires à leur travail. Conseiller les collègues dans les démarches liées à leur enseignement.
Indépendamment de l’Assemblée générale, des autres rencontres qui peuvent être organisées (comme par exemple la réunion annuelle sur le programme de français) et des réponses proposées aux questions individuelles, les moyens sont un bulletin trimestriel, un mémento régulièrement remis à jour des modalités des épreuves de concours, et les anthologies, publiée chaque année à la rentrée, des sujets donnés au printemps précédent dans les différentes disciplines.
Représenter les préparateurs auprès des instances de tutelle et de décision (Ministère, secrétariats de concours, Grandes Ecoles, Inspections générales) et des associations réunissant les autres acteurs en CPGE (collègues de l’UPS, l’UPSTI, l’UPA, l’APPLS et l’APHEC, proviseurs de l’APLCPGE, etc.).
Les représentants dûment mandatés de l’UPLS siègent à la Commission « Amont » de la Conférence des Grandes Ecoles ainsi que dans les différents groupes ministériels de suivi et de réforme des CPGE. L’UPLS participe également aux réunions officielles de bilan des concours et intervient en cas d’évolution des épreuves.
A l’actif de sa persuasion
(et en collaboration avec les associations-sœurs)
la participation au sauvetage des CPGE menacées en 1982, 1989, 1998... ;
la création de colles de français dans les classes préparatoires scientifiques ;
le principe de nominations ministérielles dès que le nombre d’heures en CPGE le justifie ;
l’ouverture d’enseignements de LV 2 :
la participation d’enseignants de CPGE au choix des programmes de français et aux jurys de concours ;
le maintien de la diversité des épreuves littéraires aux différents concours (gage d’une formation « en profondeur » et d’une pluralité des chances pour les candidats) ;
la reconnaissance de l’importance du français et des langues vivantes, gages d’ouverture et de pluridisciplinarité pour la formation des futurs ingénieurs, cadres, chercheurs et enseignants.
l’alignement des obligations de service en français et langues vivantes sur ceux en vigueur pour les disciplines scientifiques (printemps 2004).
L’UPLS ne désespère pas
de faire admettre des seuils de dédoublement dans les matières dites de communication ;
de voir clarifier et harmoniser les conditions de nomination en CPGE ;
d’obtenir la création d’un nombre suffisant de chaires supérieures (dont le statut est le seul qui corresponde aux fonctions d’enseignant en CPGE) et d’améliorer l’accès de ses adhérents à la hors-classe des agrégés.
L’UPLS n’existe que par et pour ses membres. Alors, à bientôt ?
